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Les lavoirs lotois, ont prospéré entre 1800 et 1950, comme dans le reste de la France. Aujourd’hui, les cancans des lavandières et l’eau savonneuse ont laissé place aux bruits d’une eau limpide. Dans le Lot, ces témoins du passé sont encore bien présents et ont été préservés. Certains lavoirs du Lot ont même leur propre spécificité avec leur dalle de pierre en forme de « V », et qui répondent au doux nom de « Lavoirs papillons »




La lessive d’autrefois était un dur labeur.


Le courant hygiéniste aidant, les lavoirs sont apparus à la fin du XVIIIème siècle. Auparavant la lessive était faite sur une pierre inclinée ou sur une simple planche, au bord d’une rivière. C’est une loi de 1851, subventionnant la construction de lavoirs à hauteur de 30% qui a nettement augmenté leur nombre.

Deux nombreux édifices plus ou moins remarquables sont alors apparus. Néanmoins, ces lavoir peuvent être de 4 types :

les lavoirs en bord d’étang ou de rivière.

les lavoirs couverts avec le bassin au centre.

Les lavoirs à impluvium, alimenté en eau de pluie par un toit incliné vers l’intérieur.

Les lavoirs tunnels, ils sont enterrés et voûtés dans un talus ou une falaise.


Dans le Lot, les 2 premiers types de lavoirs occupent le département dans une très grand majorité. L’utilisation fréquente de la pierre calcaire donne un charme supplémentaire à ces lavoirs. Ceux que j’apprécie le plus sont les lavoirs dit « Papillon » avec des dalles inclinées se faisant face en forme de « V ».

Jadis, les lavoirs étaient dans chaque village, un lieu au plus haut point social. Pendant ce long travail éreintant, les femmes échangeaient les nouvelles du village et des environs.

Lavoir du Mayne - Marminiac

L’automatisation de la lessive, et surtout l’arrivée de la machine à laver en 1950, sonna le glas pour les lavoirs.

Dans le Lot,  les lavoirs ont bien résisté, malgré de nombreuses pertes, car ils ont été désertés plus tardivement de part l’extrême ruralité du département,. Il subsiste presque dans chaque village, un témoin de ce passé pas si lointain. Les communes tentent de préserver ce petit patrimoine que nos grand-mères ont connu, par des campagnes de restauration.


Sources : lot-46.com